Wednesday, December 15, 2010

Etude Toyota sur le choix du véhicule selon le carburant: le Diesel roi

Ces derniers mois, Toyota a effectué une enquête permettant de définir si l’automobiliste belge a un profil plutôt diesel, essence ou hybride. En tout, 12 750 compatriotes ont rempli le formulaire. Il en ressort que pas moins d’un belge sur trois pourrait dépenser moins pour sa voiture, simplement en choisissant une motorisation appropriée.

La grande majorité des répondants dit être conscient des émissions polluantes de leur véhicule et affirme avoir changé de comportement d’achat suite aux problèmes environnementaux de ces dernières années. C’est toutefois le diesel qui a la côte chez nous avec un taux de pénétration de plus de 75 %, soit l’un des plus élevés au monde. Nous disons donc être soucieux de l’environnement, mais en pratique nous choisissons des véhicules qui émettent de nombreuses substances toxiques tels que les oxydes d’azote (NOx) et particules fines qui détériorent fortement la qualité de l’air.

Le diesel nous plaît pour son prix réduit à la pompe, la sobriété et la robustesse des moteurs et les frais d’entretien réduits. La réalité montre pourtant qu’un turbodiesel moderne est bien moins robuste qu’une motorisation essence actuelle et que les frais d’entretien sont bien plus élevés. En effet, pour profiter pleinement du prix réduit du carburant ainsi que de la sobriété du moteur il faut parcourir au moins 20 000 km par an avec sa voiture diesel pour faire des économies.

Malgré l’image économique du diesel, presque la moitié des répondants envisagerait de passer à l’essence lors de l’achat d’un prochain véhicule. Ce sont les wallons qui sont les moins enclin à changer. Mais c’est également dans cette région qu’on effectue les plus longues distances. Sans doute que l’idée de passer à l’essence trouve son origine dans le fait que 82 % des personnes sont convaincues que le prix du diesel montra à l’avenir jusqu’au niveau ou même au-delà de celui de l’essence.

Le Diesel n'est rentable que
à partir de 20 000 km par an.
Outre la simple motorisation essence, il existe des alternatives au diesel, comme par exemple la technologie hybride dont la majorité des répondants dit connaître l’existence. Mais les réponses montrent également qu’un manque de confiance vis-à-vis de cette solution existe. Ainsi, seul 9 % pense qu’une motorisation hybride est robuste et un quart est d’avis que ce type de véhicule coûte cher en entretien. Rien n’est moins vrai.

Les chiffres de garantie de Toyota indiquent que les véhicules hybrides sont les moins chers en entretien et réparations pour la bonne et simple raison qu’un moteur électrique ne doit quasiment pas être entretenu et que le moteur essence est moins chargé. De plus, le système hybride, qui consiste à récupérer l’énergie du véhicule au freinage et de la réutiliser sous forme d’électricité au démarrage, est parfaitement adapté à la mobilité belge où les zones urbaines sont nombreuses et où le trafic est souvent dense.

Sur base du nombre de kilomètres effectués annuellement et le temps passé en ville, les répondants recevaient une indication s’ils avaient plutôt un profil diesel, essence ou hybride. En tenant compte de leur motorisation actuelle, une personne sur trois pourrait dépenser moins pour son véhicule en choisissant un autre type de motorisation. C’est souvent le choix pour le diesel qui est inapproprié. Surtout les habitants de la Flandre et de Bruxelles, des régions à trafic dense et où l’on effectue régulièrement de courtes distances, pourraient faire des économies en optant pour la technologie hybride. Non seulement leur portefeuille, mais également l’environnement seraient bénéficiaires.

Source & photo: Toyota

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