Nick Reilly, patron par intérim de GM Europe en quête de deniers publics pour mettre en oeuvre la restructuration d'Opel/Vauxhall, a laissé prétendre à un possible maintien de l'ensemble des sites des deux marques.
"Nous ne devons pas de façon générale fermer de site. Ce que nous devons faire, c'est réduire une partie de nos capacités", a déclaré le Britannique au quotidien Frankfurter Allgemeine Zeitung à paraître vendredi. Il y a différents moyens de le faire et des fermetures de sites ne sont pas absolument nécessaire, a-t-il dit au journal.
L'américain General Motors veut mettre en place un plan de restructuration de ses activités européennes, d'un coût de 3,3 milliards d'euros, dont il aimerait qu'il soit pris en charge au moins en partie par les pays abritant des sites.
Le projet n'a pas encore été présenté en détail, mais Nick Reilly a déjà révélé prévoir une réduction de ses capacités de productions de 20 à 25 %, et la suppression de 9 000 à 10 000 emplois sur environ 50 000. "Nous devons terminer et présenter le plan d'assainissement au plus tard à la mi-décembre", a ajouté le responsable.
Les sites d'Opel en Allemagne, au nombre de quatre, emploient 25 000 personnes, soit la moitié des emplois de GM en Europe. Six autres pays abritent des usines (Belgique, Royaume-Uni, Espagne, Pologne, Hongrie et Autriche).
Source: Belga
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