C'est un jour noir pour la Belgique. La direction d'Opel a annoncé ce jeudi la fermeture de l'usine d'Anvers qui compte 2 600 personnes travailleurs. La cause avancée par les dirigeants de GM est évidente... La crise économique! Le syndicaliste FGTB Rudi Kennes a déjà fait savoir qu’il refusait cette fermeture.
La direction de GM Europe a annoncé jeudi matin, lors d'un conseil d'entreprise extraordinaire, son intention de fermer l'usine d'Opel Anvers et de procéder à un licenciement collectif, a-t-on appris de source syndicale. La fermeture doit avoir lieu fin juin. Quelque 2 600 personnes travaillent sur le site anversois d'Opel. Les trois variantes des Opel/Vauxhall/Saturn/Holden Astra d'ancienne génération étaient assemblées à Anvers (en photo, la nouvelle génération), notament grâce à une équipe travaillant tôt et une équipe travaillant tard, après que l'équipe de nuit fut suspendue. Rudi Kennes, délégué syndical FGTB, était remonté contre Nick Reilly, le patron d'Opel, après l'annonce de l'intention de procéder à un licenciement collectif et à la fermeture du site anversois d'Opel. "Nick Reilly n'est clairement pas la personne indiquée pour être à la tête d'Opel", estime le syndicaliste.
Une lettre adressée au personnel mentionne que le site anversois d'Opel ne s'est pas vu attribuer la construction d'un nouveau modèle et que l'entreprise a l'intention de procéder à un licenciement collectif et la fermeture de l'usine anversoise. La direction évoque une crise économique jamais connue jusque là et la surcapacité générale. Pour cette raison, le plan initial, qui prévoyait la fabrication d'un SUV, n'est plus d'actualité.
"Nous comprenons pleinement l’impact que cette annonce aura sur nos employés à Anvers, et sur leurs familles, et nous sommes de tout cœur avec eux", a confirmé Nick Reilly, CEO d’Opel.
"Beaucoup d’entre eux sont fidèles à l’usine depuis plusieurs générations et ont toujours fait un excellent travail en produisant des voitures de grande qualité. La décision de faire cette annonce aujourd’hui n’a pas été prise à la légère. C’est malheureusement le résultat de la réalité économique actuelle. Nous devons faire cette annonce aujourd’hui afin d’assurer un avenir viable pour les activités d’Opel et de Vauxhall dans leur totalité."
"Nous sommes considérés comme des vieux objets", explique Joeri, qui travaille pour Opel depuis 22 ans. La direction aurait donné un mince espoir aux travailleurs qu'une solution possible consisterait en la production d'autres marques, mais selon le travailleur, "cet espoir est sans fondement".
Source: GM/Opel via AFP & RTLinfo
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