Les intéressés ont eu la possibilité de visiter le site depuis le 1er décembre 2010. C'est la fin d'une saga, d'une histoire industrielle, économique et sociale depuis 1924, un vrai traumatisme pour la Belgique et surtout la Flandre.
Un mercredi de décembre, la toute dernière Opel Astra sortait de la chaîne d'assemblage de l'usine du constructeur à Anvers. C'est la fin d'un feuilleton où se sont succédé l'espoir pour les ouvriers que le site soit sauvé et autant de déceptions. 2 600 personnes y travaillaient encore en 2009, l'année du début des rumeurs.
En mars, la maison-mère américaine annonce sa grande maladie économique et la suppression nécessaire de 47 000 emplois dont 26 000 hors des Etats-Unis. Dix jours plus tard, Opel veut se séparer de GM. La fermeture à venir est une réalité. Les politiciens fédéraux et flamands se mobilisent, mettent de l'argent sur la table. GM se donne finalement un peu de temps pour trouver un repreneur, des noms circulent: Fiat, le groupe austro-canadien Magna, des Chinois, 16 repreneurs au total.
En avril 2010, un accord social est finalisé. Les travailleurs reçoivent tous une prime nette unique de 2 295 euros. Selon GM, les candidats potentiels ne satisfont pas aux conditions. Un courtier immobilier est chargé de trouver des acheteurs pour les terrains.
Anvers est le seul site à fermer en Europe, une fermeture qui suscite l'amertume des syndicats qui ont accusé plusieurs fois Berlin d'avoir fait pression pour que ce soit Anvers que l'on sacrifie en lieu et place d'un site allemand... moins rentable que le site belge!
Opel à Anvers existait depuis 1924. Plus de 13 millions de voitures y ont été fabriquées.
Source: RTBF
Photo: Belga
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